vendredi 27 juin 2008

Première biennale artistique de Marrakech


Cette première manifestation qui se tiendra à Marrakech du 18 au 21 décembre 2008 a pour objectif de mettre en valeur la création artistique au Maroc dans les domaines de la peinture, la sculpture, la photographie, les arts visuels et la création numérique. Le programme de la première biennale de Marrakech s'articule autour de 4 axes principaux :
1 -« Figures de l'art contemporain au Maroc » : cette section se déroulera sous la forme d'un salon professionnel auquel sont conviés à participer les galeries professionnelles, les collectionneurs et les fondations publiques et privées. L'objectif de ce salon professionnel est de faire l'état des lieux et de présenter au public un panorama de la création contemporaine au Maroc.
2 -La section « photographie, art vidéo et création numérique » présentera un éventail des dernières tendances en matière de création. Cette section ambitionne de faire découvrir de nouveaux talents et de jeunes artistes s'exprimant par le moyen des nouvelles technologies créant ainsi un lieu où des artistes qui ne sont pas encore admis et défendus par les galeries et les musées puissent s'exprimer en toute liberté.
3 -Un colloque sur le thème « Quelle médiation pour l'art au Maroc aujourd'hui ? » réunira des critiques d'art, journalistes, curateurs et professionnel du marché de l'art.
4 -« Les Palmes de Marrakech » : il s'agit d'une cérémonie de remise de trophées qui rendra hommage, tous les deux ans, aux artistes, critiques d'art, mécènes, collectionneurs et fondations qui ont contribué, chacun à sa manière, à la promotion de l'art au Maroc.
Les organisateurs de la première biennale de Marrakech espèrent par cette manifestation contribuer à promouvoir l'art au Maroc en favorisant les rencontres entre les différentes générations d'artistes et les divers courants et styles artistiques.
Cette biennale se veut aussi un outil de médiation au service de la diffusion et de la promotion de la création artistique au Maroc et au-delà de ses frontières. Ce rendez-vous bisannuel invitera à cette manifestation des mécènes, curateurs et critiques d'art étrangers pour leur permettre de découvrir des artistes marocains et favoriser par ce biais une ouverture de l'art marocain sur le marché international de l'art.

Contact : biennale.marrakech@gmail.com
Tél : 00 212 51 169405

vendredi 6 juin 2008

L'image, le sensible et le photographique


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L'université Paris-Est Marne-la-Vallée et L'université Paris 1 organisent un colloque sur deux journées : le jeudi 21 et le vendredi 22 Mai 2009. La thématique retenue "L’image, le sensible et le photographique" donnera lieu à la publication d'un ouvrage. L'argumentaire de ce colloque est le suivant :

L’image et la photographie peuvent-elles faire voir du désir, montrer l’invisible, montrer du subjectif et du pensé, des concepts, des pulsions, de la théorie ? Ou au contraire la photographie est-elle vouée au sensible ? Comment s’opère le mélange du sensible aux données du visible dans le travail photographique de recherche et de création ? L’image ne renvoie-t-elle qu’à elle-même ou est-elle émergence de l’invisible, dispersion du réel, travail sur la méconnaissance de l’invu, recherche du méconnu dans ce qui est monde ? La photographie expérimente-t-elle le sensible, au sens de Benjamin, ou est-elle sa énième négation, forme évidente du conformisme en théorie comme en art ?

Didi-Huberman envisage que l’image est une empreinte et une incarnation, une ressemblance informe, Marie José Mondzain qu’il s’agit d’un conflit entre le visible et l’invisible, Régis Debray et d’autres, que l’image est une icône, la face sacrée de l’absolu religieux, Dubois que l’image est le produit d’un acte dans la logique de l’index. Pour la sémiologie, l’image est un indice, un signe, un symbole que l’on code et que l’on charge. Barthes et Tisseron l’ont envisagée, avec Metz, comme une enveloppe psychique et un çà a été d’une subjectivité qui la fantasme. Tous n’ont pas évité qu’elle soit assignée à une fonction, instrumentalisée. L’image ne renvoie-telle qu’à elle-même ou est-elle émergence de la puissance du visible dans ses écarts ?

Dans le sensible, nous sommes au-delà des images. L’image n’incarne pas une suite de dogmes religieux et de réflexions de la sémiologie déclinante qui veulent lui faire dire ce qu’elle n’est pas. Peut-on alors évoquer l’idée d’interdits d’images ou d’abus d’image, de manipulation? Que fait-on de l’image dans l’ordre du censeur et dans le nouage spéculaire de notre identité au monde ?

Quelles sont les nouvelles approches de l’image ? Comment s’écrit la théorie de l’image contemporaine et la théorie de la photographie dans l’actuel et le maintenant à l’aune des nouveaux apports de chercheurs et d’artistes contemporains de l’image photographique



Contacts : Steven Bernas : bernas.steven@orange.fr
Propositions avant le 8 01 2009

Responsable : BERNAS STEVEN

Adresse : UNIVERSITE PARIS EST MARNE LA VALLE BATIMENT IFI 2 ANNEE DU PROMONTOIRE 93160 NOISY LE GRAND