mardi 24 avril 2018

Dans le cadre des activités du  Master Littérature, art et médias de la faculté des lettres et des sciences humaines de Meknès, le professeur Thami Benkirane donne une conférence intitulée :"Littérature et photographie: le cas de Mohammed Dib". Cette communication est programmée le  mercredi 25 avril 2018, à 15 h (salle du Master)
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mercredi 18 avril 2018

Mémoires de photos, photos de mémoires

Troisième édition des Rencontres Photographiques de Rabat:



Vous pouvez visualiser cette vidéo pour vous faire une petite idée des photographies exposées:
https://www.facebook.com/RPRabat/videos/1610580212395236/

Pour accéder au programme détaillée de ces rencontres, suivre ce lien:
https://www.facebook.com/RPRabat/

dimanche 8 avril 2018

Littérature et mobilité



"Littérature et mobilité" est le thème du colloque international qui sera organisé les 4 et 5 décembre 2018 par l'Université Cadi Ayyad de Marrakech, la Faculté Polydisciplinaire de Safi, le Groupe de Recherches Littérature, Communication et Imaginaire et le Département de Langue, Littérature et Communication Françaises.


Argumentaire

La littérature est de tout temps un chapelet de règles à suivre. Aristote, dans sa Poétique, en a délimité les contours. La littérature est alors frontière(s). Les écrivains ou les poètes se devaient d’écrire dans tel ou tel territoire générique sans possibilité de mélange. Le purisme règne alors, et les lettres, tout comme les gens de lettres, présentent un caractère sédentaire.
Pourtant, l’Antiquité a osé le mélange, voire la fusion des arts. L’ekphrasis en est l’exemple concret. Le visuel, le pittoresque, le descriptif, selon les traductions, se mêlent au narratif. C’est là la première mobilité qu’a connue le domaine des Arts.
Aujourd’hui, la mobilité, aux aspects de mue, a touché aussi les écrivains. Que ce soit sous forme d’exil, d’errance ou de voyage, les écrivains bougent. Leur ipséité aussi. L’appel de la mobilité et du déplacement fut tellement grand qu’ils y cédèrent et commencèrent à vivre la séparation, mais aussi à survivre à ses conséquences : vagabondage (Blaise Cendras), fugues (Paul Verlaine et Arthur Rimbaud), errance (Walter Benjamin, Witold Gombrowicz), voyages (Elias Canetti), migrations (écrivains issus des diasporas, dont la littérature beur), exodes (Aharon Appelfeld), exil (écrivains francophones de première génération). Cette mobilité polymorphe n’est pas sans conséquence sur l’écrivain, en particulier, et sur la littérature en général. Si elle était salvatrice de la fin du XVIIIe siècle jusqu’aux années 80 du siècle dernier, d’ailleurs, « C'est la poésie qui a permis aux Polonais de ne pas oublier leur nom et de rentrer […] dans la terre promise de leur patrie indépendante, elle devient de proche en proche problématique.
La complétude de l’exil de jadis laisse la place à un exil au goût d’insularité. L’écrivain reste un étranger là où il se trouve, sinon son étrangeté surgit au moment fatidique où il se croyait “intégré” dans un pays qu’il connaît sur le bout des doigts. Cette prise de conscience est mal vécue. Fouad Laroui, dans Ce Vain combat que tu livres au monde, fait dire à son personnage Ali s’adressant à sa compagne Malika : “-- Tu sais parfaitement ce que je veux dire. Je me fais virer en tant qu’Arabe et je continue à vivre en Français, c’est ça le deal ? Et en plus, je dois dire merci ?” La schizophrénie commence par cette tragédie où la chance d’être se heurte à la simulation et au je(u) d’être. L’écrivain entre dans une discontinuité de son être. Ayant choisi ou y ayant été forcé, l’exilé découvre qu’au lieu d’aller “des ténèbres à la Lumière » selon l’heureuse expression d’Alain Mabanckou, il se retrouve dans des ténèbres qui ravivent chez lui l’appartenance à une terre qu’il a quittée.
 D’autre part, cette mobilité spatiale est, aussi, linguistique. Parler de littérature francophone, par exemple, de ce point de vue est justifié. Les écrivains, quoiqu’ils écrivent en français, n’ont jamais quitté leur langue maternelle, et conséquemment, leur langue et leurs origines. Le français côtoie les autres langues dans une symbiose qui rappelle la Tour de Babel. Driss Chraïbi, Ahmadou Kourouma, Tahar Benjelloun ou Léopold Sédar Senghor manifestent clairement cette dualité dans leurs écrits. Cette mobilité est une source de richesse pour la langue française, plus accueillante et plus à même de se mouvoir dans un monde qui bouge. L’exil n’est jamais totalement vécu comme une finitude, il est toujours une parenthèse où le passé rappelle le présent et le futur. La complétude de l’exilé se trouve dans cette possibilité de vivre la diversité comme une norme, y compris dans les langues qui l’habitent. 

Le colloque tentera de répondre à ces formes de mobilité que l’argumentaire a détaillées. 
Cette liste non exhaustive d’axes à traiter est donnée à titre indicatif:






Géographie de la mobilité littéraire
Littérature terre d’accueil
De la recherche scientifique à la littérature : Scientifiques et littérature
Mobilité linguistique : de la langue maternelle à la langue d’écriture et vice-versa
L’expression de la mobilité dans les nouvelles théories littéraires
 Migration et littérature
Écrivain avant et après mobilité
Voyage et croyance
Mobilité et dépaysement


Vous pouvez adresser vos propositions de communications jusqu’au 20 août 2018 au professeur  coordonnateur du colloque Abdelaziz Amraoui : a.amraoui@uca.ac.ma
Les exposés, pendant le colloque, se feront sous la forme d’interventions orales de 20 à 25 minutes.
Les propositions de communications doivent nous parvenir sous la forme suivante : un texte en word (TNR, 12, justifié gauche et droite) accompagné d’une courte biobibliographie (TNR, 12, justifié gauche et droite).

Les frais d’inscription pour la participation au colloque sont de 700 dh (70euros) pour les enseignants-chercheurs et 500 dh (50euros) pour les doctorants.



Fiche d'inscription:
NOM/Prénom
Ancrage institutionnel
Adresse, tél., courriel
Titre de la communication
Aire thématique
Résumé en une page


Comité d’organisation :
Pr. Abdelaziz AMRAOUI (UCAM, FP Safi), Pr. Mounir ElBASKRI (UCAM, FP Safi), Pr. Rachid NAIM (UCAM, FP Safi), Pr. Mohammed LAOUIDAT (UMI, Meknès, Maroc), Pr.Abderrahmane GHARIOUA (U. Alqaraouiyyine, Rabat), Pr. BENKIRANE Thami (U. Sidi Mohammed Ben Abdellah, Fès).
Comité scientifique :

Pr. Abdelaziz Amraoui (UCAM, FP Safi), Pr. Rachid Naim (UCAM, FP Safi), Pr. Mounir ElBaskri (UCAM, FP Safi), Pr. Youssef Abouali (CREMEF, Casablanca), Pr. Humberto Luiz Lima de Oliveira (Universidade Estadual de Feira de Santana -UEFS-, Brésil), Pr. Christian Mbarga, (St. Thomas University, Canada), Marie-Rose Abomo-Maurin (Yaoundé 1, Cameroun), Pr. Mohammed Laouidat (UMI, Meknès, Maroc), Pr. Abderrahmane Gharioua (UQ, EDHH, Rabat), Georges A. Bertrand (Docteur ès Lettres & Civilisations et rattaché à l'Académie de Limoges, France), Rémi Astruc (Université de Cergy-Pontoise, France)








vendredi 6 avril 2018

L'usage de la photographie dans la recherche littéraire


Dans le cadre des activités du  Laboratoire de Recherche sur l'Expression Littéraire et Artistique (LaRELA) pour l'année 2018, le professeur Thami Benkirane ouvre le cycle des formations doctorales avec une conférence intitulée : "L’usage de la photographie dans la recherche littéraire". Cette rencontre est programmée le  vendredi 20 avril 2018, à 10 h dans la salle du Master.