vendredi 12 décembre 2008

Du plagiat et autres copier-coller


L'accès à internet a entraîné la multiplication de comportements qui consistent à faire main basse sur la propriété intellectuelle d'autrui et ce en ignorant de la part du plagiaire tous les codes de déontologie en la matière et en premier lieu celui de rendre à César ce qui lui appartient...
Face à la banalisation abusive du copier-coller dans la rédaction des monographies et des thèses, certaines universités étrangères ont cherché à mettre en place des outils informatiques pour détecter ces plagiats et pour mieux les combattre.
C'est le cas de l'université Lumière Lyon 2 avec son détecteur automatique du plagiat "Compilatio".
En soumettant à ce dernier, un texte, il devient possible de déterminer le pourcentage du plagiat. Pour plus d'information sur cet outil, voir ici
Allant encore plus loin, l'université suisse de Genève, a mené une réflexion sérieuse sur ces problèmes de fraude en créant de façon ad hoc une commission "Ethique et plagiat". Je vous donne à lire l'ensemble de ses propositions en cliquant ici

Par ailleurs, face à la gravité de ces pratiques frauduleuses, les médias n'ont pas manqué d'en parler. Je vous propose ici d'écouter une émission de radio sur les méfaits du copier-coller ou encore de visualiser une vidéo de trois minutes consacrée au thème "Doit-on tricher pour s'en sortir ?"...
Une affaire toute récente vient de mettre le problème du plagiat sur la scène médiatique allemande:
le ministre de la défense allemand, Karl-Theodor zu Guttenberg a été accusé de plagiat. Il a ainsi officiellement perdu son titre de docteur en droit obtenu à l'université de Bayreuth. Pour plus de détails sur cette affaire, cliquez ici