mardi 7 mai 2013
vendredi 29 mars 2013
Colloque Spécificités & voisinages
Le laboratoire et les groupes de recherche ERECHAM, GEF, GEMC et LARELA de la faculté des lettres et des sciences humaines Dhar el Mahrez de Fès organisent à la salle des conférences, du mardi 2 au mercredi 3 avril 2013 le colloque "Spécificités & voisinages. Regard sur la littérature francophone au Maroc (1990-2012)".
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lundi 11 mars 2013
mercredi 20 février 2013
lundi 4 février 2013
CODES-BARRES DE LA PESANTEUR
«
Qu’est-ce que nous réfractons ?
Les ailes que nous n’avons pas.»
Les ailes que nous n’avons pas.»
René
CHAR (1978), Le Nu perdu, Poésie Gallimard, page 134
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Cette exposition est le fruit de la collaboration entre l'AMAP (Association Marocaine d'Art Photographique) et le Ministère de la Culture.
Au départ, nous avons, à la faveur de la tenue hebdomadaire du souk aux oiseaux, observé le commerce des volatiles en cage. Nous avons été surpris par la tendance à mettre les petits oiseaux destinés au chant dans des cages aux dimensions extrêmement réduites! Il y a là à nos yeux une négation de l’essence même de l’oiseau: "Un seul oiseau en cage la liberté en deuil" (Jacques Prévert, 1977, Fatras, Gallimard).
Ce qui fait que l’oiseau est oiseau, ce sont avant tout les ailes qui lui permettent de s’affranchir de la pesanteur et de voler. C’est cette faculté de voler qui fait que l’oiseau, cet intercesseur entre le ciel et la terre, soit perçu comme un symbole universel de liberté. Abondant dans le sens des écrits de William Blake, Bachelard dit : « Pour Blake, le vol est la liberté du monde. Aussi le dynamisme de l’air est insulté par le spectacle de l’oiseau prisonnier. » (cf. Gaston Bachelard, « La poétique des ailes », in L’air et les songes. Essai sur l’imagination du mouvement.)
De tous les temps, l’Homme a caressé le rêve conscient ou inconscient de voler à l’instar de l’oiseau. Il y a donc comme une sorte de paradoxe: d’un côté, pour l’être humain, l’oiseau est synonyme de liberté et de l’autre, certains humains lui ôtent cette liberté pour le maintenir prisonnier d’une cage!
Présentation:
Le titre donné à cette série de photographies n’a rien à voir
sinon peu avec ce code constitué de barres parallèles et qui, apposé sur
l’emballage de certains produits permet de les identifier moyennant un lecteur
optique. Nous en faisons ici un usage pluriel et plutôt métaphorique.Au départ, nous avons, à la faveur de la tenue hebdomadaire du souk aux oiseaux, observé le commerce des volatiles en cage. Nous avons été surpris par la tendance à mettre les petits oiseaux destinés au chant dans des cages aux dimensions extrêmement réduites! Il y a là à nos yeux une négation de l’essence même de l’oiseau: "Un seul oiseau en cage la liberté en deuil" (Jacques Prévert, 1977, Fatras, Gallimard).
Ce qui fait que l’oiseau est oiseau, ce sont avant tout les ailes qui lui permettent de s’affranchir de la pesanteur et de voler. C’est cette faculté de voler qui fait que l’oiseau, cet intercesseur entre le ciel et la terre, soit perçu comme un symbole universel de liberté. Abondant dans le sens des écrits de William Blake, Bachelard dit : « Pour Blake, le vol est la liberté du monde. Aussi le dynamisme de l’air est insulté par le spectacle de l’oiseau prisonnier. » (cf. Gaston Bachelard, « La poétique des ailes », in L’air et les songes. Essai sur l’imagination du mouvement.)
De tous les temps, l’Homme a caressé le rêve conscient ou inconscient de voler à l’instar de l’oiseau. Il y a donc comme une sorte de paradoxe: d’un côté, pour l’être humain, l’oiseau est synonyme de liberté et de l’autre, certains humains lui ôtent cette liberté pour le maintenir prisonnier d’une cage!
C’est donc par extension que j’ai cherché à rappeler à
l’Homme que lui aussi est en liberté illusoire voire provisoire et que les barres de sa prison sont très
souvent invisibles ou immatérielles…
Dans la trame qui fait l’unité de cette série d’images, il y a un fil conducteur parfois ténu: il évoque de loin ou de près les codes-barres, la représentation réelle ou métaphorique, totale ou partielle de l’oiseau et tout ce qui nous renvoie à la pesanteur et ipso facto à son corollaire l’apesanteur.
Pour voir d'autres images de cette série, c'est par ici . L'entrevue donnée à cette occasion par là
Dans la trame qui fait l’unité de cette série d’images, il y a un fil conducteur parfois ténu: il évoque de loin ou de près les codes-barres, la représentation réelle ou métaphorique, totale ou partielle de l’oiseau et tout ce qui nous renvoie à la pesanteur et ipso facto à son corollaire l’apesanteur.
Pour voir d'autres images de cette série, c'est par ici . L'entrevue donnée à cette occasion par là
lundi 21 janvier 2013
Et si les étudiants notaient leurs profs de facs ?
C'est justement la proposition qui a été soumise à examen durant les assises de l'enseignement supérieur en France le mois de novembre dernier (pour plus de détails, voir ici ).
J'avais moi-même soulevé et examiné cette question ici même dans un billet datant du 10 janvier 2011.
Il va de soi que j'adhère à 100% à cette proposition. J'y vois un moyen d'améliorer la qualité de nos enseignements, de sortir le corps enseignant de sa torpeur et nos facultés du laisser-aller qui les fige. Mais comme je dis souvent : ce n'est pas demain l'éveil...
samedi 5 janvier 2013
La fin des Andalousies
Ce petit billet pour signaler dans nos kiosques le numéro 85 de la revue Qantara, publication de l'Institut du Monde Arabe, avec un dossier intitulé "La fin des Andalousies" (Pour accéder au sommaire, cliquez sur le nom de la revue).
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Par ailleurs, le numéro 86 de Qantara paraîtra le 25 janvier 2013 et contiendra un dossier dédié aux Mille et Une Nuits.
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