lundi 11 mars 2013
mercredi 20 février 2013
lundi 4 février 2013
CODES-BARRES DE LA PESANTEUR
«
Qu’est-ce que nous réfractons ?
Les ailes que nous n’avons pas.»
Les ailes que nous n’avons pas.»
René
CHAR (1978), Le Nu perdu, Poésie Gallimard, page 134
Cliquez sur l'affiche pour la voir en grand
Cette exposition est le fruit de la collaboration entre l'AMAP (Association Marocaine d'Art Photographique) et le Ministère de la Culture.
Au départ, nous avons, à la faveur de la tenue hebdomadaire du souk aux oiseaux, observé le commerce des volatiles en cage. Nous avons été surpris par la tendance à mettre les petits oiseaux destinés au chant dans des cages aux dimensions extrêmement réduites! Il y a là à nos yeux une négation de l’essence même de l’oiseau: "Un seul oiseau en cage la liberté en deuil" (Jacques Prévert, 1977, Fatras, Gallimard).
Ce qui fait que l’oiseau est oiseau, ce sont avant tout les ailes qui lui permettent de s’affranchir de la pesanteur et de voler. C’est cette faculté de voler qui fait que l’oiseau, cet intercesseur entre le ciel et la terre, soit perçu comme un symbole universel de liberté. Abondant dans le sens des écrits de William Blake, Bachelard dit : « Pour Blake, le vol est la liberté du monde. Aussi le dynamisme de l’air est insulté par le spectacle de l’oiseau prisonnier. » (cf. Gaston Bachelard, « La poétique des ailes », in L’air et les songes. Essai sur l’imagination du mouvement.)
De tous les temps, l’Homme a caressé le rêve conscient ou inconscient de voler à l’instar de l’oiseau. Il y a donc comme une sorte de paradoxe: d’un côté, pour l’être humain, l’oiseau est synonyme de liberté et de l’autre, certains humains lui ôtent cette liberté pour le maintenir prisonnier d’une cage!
Présentation:
Le titre donné à cette série de photographies n’a rien à voir
sinon peu avec ce code constitué de barres parallèles et qui, apposé sur
l’emballage de certains produits permet de les identifier moyennant un lecteur
optique. Nous en faisons ici un usage pluriel et plutôt métaphorique.Au départ, nous avons, à la faveur de la tenue hebdomadaire du souk aux oiseaux, observé le commerce des volatiles en cage. Nous avons été surpris par la tendance à mettre les petits oiseaux destinés au chant dans des cages aux dimensions extrêmement réduites! Il y a là à nos yeux une négation de l’essence même de l’oiseau: "Un seul oiseau en cage la liberté en deuil" (Jacques Prévert, 1977, Fatras, Gallimard).
Ce qui fait que l’oiseau est oiseau, ce sont avant tout les ailes qui lui permettent de s’affranchir de la pesanteur et de voler. C’est cette faculté de voler qui fait que l’oiseau, cet intercesseur entre le ciel et la terre, soit perçu comme un symbole universel de liberté. Abondant dans le sens des écrits de William Blake, Bachelard dit : « Pour Blake, le vol est la liberté du monde. Aussi le dynamisme de l’air est insulté par le spectacle de l’oiseau prisonnier. » (cf. Gaston Bachelard, « La poétique des ailes », in L’air et les songes. Essai sur l’imagination du mouvement.)
De tous les temps, l’Homme a caressé le rêve conscient ou inconscient de voler à l’instar de l’oiseau. Il y a donc comme une sorte de paradoxe: d’un côté, pour l’être humain, l’oiseau est synonyme de liberté et de l’autre, certains humains lui ôtent cette liberté pour le maintenir prisonnier d’une cage!
C’est donc par extension que j’ai cherché à rappeler à
l’Homme que lui aussi est en liberté illusoire voire provisoire et que les barres de sa prison sont très
souvent invisibles ou immatérielles…
Dans la trame qui fait l’unité de cette série d’images, il y a un fil conducteur parfois ténu: il évoque de loin ou de près les codes-barres, la représentation réelle ou métaphorique, totale ou partielle de l’oiseau et tout ce qui nous renvoie à la pesanteur et ipso facto à son corollaire l’apesanteur.
Pour voir d'autres images de cette série, c'est par ici . L'entrevue donnée à cette occasion par là
Dans la trame qui fait l’unité de cette série d’images, il y a un fil conducteur parfois ténu: il évoque de loin ou de près les codes-barres, la représentation réelle ou métaphorique, totale ou partielle de l’oiseau et tout ce qui nous renvoie à la pesanteur et ipso facto à son corollaire l’apesanteur.
Pour voir d'autres images de cette série, c'est par ici . L'entrevue donnée à cette occasion par là
lundi 21 janvier 2013
Et si les étudiants notaient leurs profs de facs ?
C'est justement la proposition qui a été soumise à examen durant les assises de l'enseignement supérieur en France le mois de novembre dernier (pour plus de détails, voir ici ).
J'avais moi-même soulevé et examiné cette question ici même dans un billet datant du 10 janvier 2011.
Il va de soi que j'adhère à 100% à cette proposition. J'y vois un moyen d'améliorer la qualité de nos enseignements, de sortir le corps enseignant de sa torpeur et nos facultés du laisser-aller qui les fige. Mais comme je dis souvent : ce n'est pas demain l'éveil...
samedi 5 janvier 2013
La fin des Andalousies
Ce petit billet pour signaler dans nos kiosques le numéro 85 de la revue Qantara, publication de l'Institut du Monde Arabe, avec un dossier intitulé "La fin des Andalousies" (Pour accéder au sommaire, cliquez sur le nom de la revue).
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Par ailleurs, le numéro 86 de Qantara paraîtra le 25 janvier 2013 et contiendra un dossier dédié aux Mille et Une Nuits.
jeudi 6 décembre 2012
De la singularité à la visibilité en Art
Avec le soutien de l'Institut Français de Fès et dans le cadre des activités du Laboratoire de Recherche sur l'Expression Littéraire et Artistique, l'équipe de Recherche sur la Critique et l'Histoire de l'Art organise, ce jeudi 6 décembre 2012, à partir de 9 H 30, à la salle des conférences de la faculté des lettres et des sciences humaines Dhar el Mahrez de Fès, une rencontre sous la forme d'une conférence-débat avec Nathalie Heinich,
sociologue et historienne de l'Art autour de la problématique suivante :
Sociologie de la singularité
Du peintre à l'artiste - Être écrivain
Une seconde conférence sera assurée dans l'après-midi dès 17 H 30 à la médiathèque de l'Institut Français de Fès. Elle sera l'occasion pour madame Heinich de nous présenter son dernier ouvrage :
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et sur le titre de l'ouvrage pour plus d'informations
et sur le titre de l'ouvrage pour plus d'informations
lundi 3 décembre 2012
Fes-tival de l'image
Dans le cadre de la Saison Culturelle France-Maroc 2012, l’Institut français de Fès présente du 8 au 31 décembre 2012 la 6 ème édition des Rencontres Internationales de la Photo de Fès sous le titre
Maroc: in and out
Intra muros, Photo de Thami Benkirane
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Les différentes expositions seront visibles dans plusieurs espaces situés en ville nouvelle ou dans la médina:
- Galerie de l’Institut de Fès
Simon Edwards, le Commissaire de cette sixième édition, présente en ces termes cette importante manifestation dédiée à l'image:
"Dans
un monde où il est très rare de découvrir encore des endroits secrets ou
cachés, la photographie peut jouer un rôle de révélateur.
Cette année, Les Rencontres Internationales de la Photo de Fès témoignent de ce besoin du photographe de pousser des portes, d’aller plus loin afin de découvrir la face cachée des choses ou des êtres.
Scarlett Coten, personnalité flamboyante, nous livre, pour une femme européenne qui débarque l’appareil en bandoulière, la vision d’un Maroc inattendu - celui du monde des hommes.
Jean-Christophe Ballot, lui, après des années de voyages photographiques autour du monde, traverse la ville de Fès avec un regard de poète. Il pénètre l’intimité de cette ville médiévale et nous propose une réflexion sur les correspondances que peuvent entretenir l’image et l’écriture. Tout comme le «Fès Invisible» d’Omar Chennafi qui nous révèle la double identité de cette ville mystérieuse, si sobre vue de la rue et si colorée une fois les portes franchies.
Enfin, découvrir la création de l’art vidéo aujourd’hui en déambulant dans les rues de la médina est une manière de lier histoire et modernité. Face à la mémoire des lieux, le choix de vidéos opéré dans la collection de la Maison Européenne de la Photographie illustre les thèmes les plus actuels: le rôle des femmes dans la société, la violence des conflits humains ou encore l’onirique et l’irrationnel qui surgissent parfois dans la vie de tous les jours."
Cette année, Les Rencontres Internationales de la Photo de Fès témoignent de ce besoin du photographe de pousser des portes, d’aller plus loin afin de découvrir la face cachée des choses ou des êtres.
Scarlett Coten, personnalité flamboyante, nous livre, pour une femme européenne qui débarque l’appareil en bandoulière, la vision d’un Maroc inattendu - celui du monde des hommes.
Jean-Christophe Ballot, lui, après des années de voyages photographiques autour du monde, traverse la ville de Fès avec un regard de poète. Il pénètre l’intimité de cette ville médiévale et nous propose une réflexion sur les correspondances que peuvent entretenir l’image et l’écriture. Tout comme le «Fès Invisible» d’Omar Chennafi qui nous révèle la double identité de cette ville mystérieuse, si sobre vue de la rue et si colorée une fois les portes franchies.
Enfin, découvrir la création de l’art vidéo aujourd’hui en déambulant dans les rues de la médina est une manière de lier histoire et modernité. Face à la mémoire des lieux, le choix de vidéos opéré dans la collection de la Maison Européenne de la Photographie illustre les thèmes les plus actuels: le rôle des femmes dans la société, la violence des conflits humains ou encore l’onirique et l’irrationnel qui surgissent parfois dans la vie de tous les jours."
Par ailleurs, voici la liste des participants annoncés :
Simon Edwards Commissaire
Jean-Christophe Ballot Photographe
Scarlett Coten Photographe
Megumi Matsubara Photographe
Omar Chennafi Photographe
Pour accéder au programme détaillé de cette mani-FES-tation cliquez ici
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